REVELATIONS sur le PPRIF
Rapport d'enquête Commune de BIOT | |||
Calcul du zonage PPRIF | Exemple du Chemin de Saint-Julien | Courrier associations/réponse des élus | |
Liste de cartes | Dispositions à changer | PPRIF dans les autres communes |
PRESENTATION GENERALE
LA COMMUNAUTE BIOTOISE SE MOBILISE CONTRE LE PPRIF : POURQUOI ? Le « Plan
de Prévention des Risques d’Incendies de forêts » a pour vocation
officielle la mise en place, comme son nom l’indique, de mesures de prévention
et protection des personnes et des biens, contre
des risques d’incendies de forêts. Si
l’opportunité d’une telle disposition fait l’unanimité, la controverse
porte sur ses modalités d’application. |
Le
premier différend repose sur cette contradiction des pouvoirs publics, à établir
un danger potentiel, sans l’assortir d’un programme de financement, en vue
de mesures concrètes pour y remédier (élargissement des voies, pose
d’hydrants...) Là
où les administrés étaient en droit d’obtenir un plan de protection
ambitieux et efficace, son instauration, s’est principalement bornée à la définition
de périmètres inconstructibles
ou à constructibilité limitée, quelque soit le degré d’exposition
au risque. Si
le préjudice du plan semble n’affecter que les
propriétés situées en ZONE ROUGE , (inconstructibilité des terrains,
interdiction de reconstruire une habitation détruite par un incendie de forêt,...),
les ZONES BLEUES ( à dangerosité moyenne, modérée ou faible) qui constituent la majorité du
territoire, sont elles aussi frappées de contraintes
et d’interdictions (restrictions constructives, perte
de COS résiduel ...), ce qui entraîne
de fait, une dévalorisation des biens
concernés, et ce, dans la plupart des cas, à l’insu des propriétaires.
Seules les ZONES BLANCHES qui représentent sur BIOT
moins de 5% du territoire, sont exemptes du dispositif. Cette
délimitation territoriale par zones, a supposément été établie sur la base
de données scientifiques, fondée entre autres sur « l’interprétation de
photos satellites », combinée à une méthode d’appréciation
sophistiquée dite « calcul des aléas ».
Ce procédé a néanmoins révélé des inexactitudes sur le terrain, dont,
notamment, l’absence de prise en compte de certaines habitations, voies
d’accès et autres équipements propres à ralentir l’expansion d’un feu
potentiel. Au
delà de la notion éthique, ne considérons que l’aspect purement pragmatique :
admettons donc, que cette défaillance de l’Etat s’inscrive dans une logique
d’économie budgétaire. Le coût d’un vrai programme de protection ne peut
effectivement pas être mésestimé. Ajoutons
que si ces indemnités étaient automatiquement applicables dès le préjudice
constaté, l’administration en userait avec
plus de parcimonie. CONCLUSION Une classification rigoureuse, accompagnée de véritables mesures d’aménagement en cas de nécessité avérée, aurait établi la concorde entre les citoyens et les pouvoirs publics. Mais le systématisme de mesures arbitraires, ayant pour objectif prioritaire le dégagement des responsabilités de l’état, et l’abandon de cette charge toujours plus pesante, aux particuliers, ne peut que décrédibiliser un tel projet.
N.A.
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